By Stephen Zarlenga. Translated by Mr. Ole Mackeprang.
Une réforme monétaire est la mesure nécessaire à prendre, si l’on souhaite éviter à l’humanité un désastre nucléaire, et l’éloigner d’un futur miné par la corruption et le coût des guerres, pour la diriger vers un monde de plus de justice et de beauté.
Le pouvoir de créer de l’argent est un pouvoir terrifiant, parfois plus puissant que l’ensemble des pouvoirs exécutifs, législatifs et juridiques réunis. Celui qui le détient possède un ‘chéquier magique’ dont les chèques ne peuvent pas être sans provision. Quand ce type de pouvoir est sous contrôle privé, il peut servir à s’enrichir, ou plus important encore, il détermine le sens de notre société, en décidant l’emploi de l’argent, c’est-à-dire à quoi il doit être dépensé, ou non. Sera-t-il employé pour construire ou réparer des infrastructures vitales, comme des digues pour protéger nos villes les plus importantes? ou va-t-on l’employé pour subventionner des guerres, ou bien des prêts immobiliers, en créant un capital inflationniste – un boum immobilier ?
Cela signifie que le pouvoir qui émet l’argent ne devrait jamais être aliéné du gouvernement élu démocratiquement pour être ainsi placé entre les mains de privés, comme c’est pourtant le cas aujourd’hui avec le système de la Réserve Fédérale des Etats-Unis.
Eu fait, la plupart des gens seraient surpris d’apprendre que la majore partie de la masse monétaire n’est pas créée par le gouvernement, mais par des banques privées lorsqu’elles souscrivent des prêts. A travers le processus ‘fractionnaire’ de la Réserve Fédérale, le système crée un mode d’achat, lorsque les banques accordent des prêts aux comptes courants. Ainsi la plus grande part de notre argent est émise comme un endettement rémunéré.
Nous empruntons ce système monétaire aux banques privées alors que nous devrions en être les propriétaires, et non les locataires. Notre gouvernement a le pouvoir souverain d’émettre de l’argent (art.1, sec 8 ) et de le dépenser en le mettant en circulation, afin de promouvoir la richesse générale en créent et en réparent des infrastructures, y compris des infrastructures humaines telles que la santé et l’éducation, au lieu d’abuser le système au profit de la spéculation, comme l’industrie bancaire l’a fait à travers de l’histoire. Nos législateurs doivent maintenant revendiquer ce pouvoir !
L’argent a de la valeur, grâce aux gens de talent et aux ressources et infrastructures, qui travaillant ensemble, dans un cadre légal et soutenable. L’argent est le lubrifiant indispensable qui leur permet de continuer à fonctionner. Ce n’est pas un capital intrinsèquement, mais un outil pour obtenir de la richesse. L’argent est un pouvoir social abstrait basé sur la loi, et tout ce qu’un gouvernement accepte sous forme d’impôt est de l’argent. La valeur de l’argent n’est pas créée par les sociétés privées qui le contrôlent actuellement.
Malheureusement ‘l’expérience’ humaine de l’émission d’argent privée ne s’avère qu’une longue histoire de fraudes, de mauvaise gestion et de tromperie*. Les abus bancaires sont partout, et évidents. Des entreprises privées importantes se contentent d’exploiter le système monétaire au lieu de produire. Par exemple, en juin 2005, la Citibank et Merrill Lynch ont payé plus de 1,2 milliards de dollars aux retraites d’Enron en règlements de plaintes pour fraudes.
La création de l’argent privée par le système ‘fractionnaire bancaire’ engendre une concentration des richesses sans précédent, qui détruit le processus démocratique et finalement promeut l’impérialisme. Moins d’1% de la population possède 50% de la richesse globale, pendant que l’infrastructure vitale est ignorée. La Société des Ingénieurs Civils classifie notre infrastructure à un niveau D et estime que 1.6 trillion de dollars sont nécessaires pour maintenir un niveau acceptable. Ce fait seul montre que le système monétaire en vigueur dans le monde est désastreux et nécessite une réforme, de façon urgente.
Des réparations de l’infrastructure créeraient du travail de qualité pour toute la nation. On prétend que le gouvernement doit soit emprunter, soit faire appel aux impôts supplémentaires, pour trouver l’argent pour des tels projets. Mais c’est bien connu que le gouvernement peut créer directement cet argent et simplement le mettre en circulation pour ce genre de projet, sans encourir des risques inflationnistes.
Réforme Monétaire est obtenue en trois étapes qui néanmoins doivent être entrepris simultanément pour être efficaces. Les trois étapes sont indissolublement liées, et l’un sans les deux autres ne fonctionnera pas et aurait au contraire un effet néfaste pour la situation monétaire.
Premièrement, on doit incorporer le système de Réserve Fédérale dans le Trésor des Etats-Unis où sont créées toutes les nouvelles émissions d’argent, non assujetties aux intérêts, et mises en circulation pour promouvoir les nécessités sociales, bien que contrôlés pour ne devenir ni inflationnistes ni déflationnistes.
Second, on doit abolir le privilège des banques de créer de l’argent, en mettant fin au système fractionnaire d’une façon souple et élégante. Tous les crédits privés en cours seront convertis en argent du gouvernement américain. Les banques alors seront intermédiaires en acceptant des dépôts d’épargne et pourront le prêter aux emprunteurs, ce que les gens croient qu’ils font maintenant.
Tercio, on doit émettre de l’argent nouveau pour être dépensé pour l’infrastructure, y compris éducation et la sécurité sociale nécessaire à toute société en croissance, en commençant avec les 1,6 trillions que la Société des Ingénieurs Civils estime nécessaire à la maintenance de l’infrastructure; en créant de bons emplois à travers la nation, qui vont revigorer l’économie locale et refinancer le gouvernement à tous les niveaux.
Le faux spectre de l’inflation est toujours revendiqué contre de telles suggestions, alors que c’est le devoir d’un gouvernement de fournir l’argent nécessaire. C’est l’argument réflexe, résultat de décennies, voire de centenaires de propagande anti-gouvernementale. Lorsqu’on examine le résultat monétaire, il parait évident que le gouvernement a plus de mérite à émettre et contrôler l’argent que tout émetteur privée*. Inflation est évité, car une richesse tangible sera créée dans le processus.
Les législateurs ont souvent cru que ils pouvaient ignorer la grande question de la structure de notre système monétaire. Dès l’époque de la Convention Constitutionnelle, les délégués ont ignoré le pouvoir monétaire de la société, et l’excellent cursus de l’argent émis par le gouvernement a permis la construction d’une infrastructure coloniale et a donné une nation* Ils ont laissé le pouvoir de l’argent entre les mains de n’importe qui, au lieu de le confier à une quatrième branche monétaire du gouvernement. L’histoire nous démontre que le pouvoir serait une quatrième branche si seulement nous le voulions. Ce n’est pas sécurisant de laisser autant de pouvoir et de privilèges dans des mains privés! C’est contraire à notre système de contrôles et d’équilibre. La crise qui se développe actuellement exige que nous réévaluons et nous penchions sur ce dilemme, dès maintenant. Voilà ma suggestion, faisons notre devoir afin d’arriver à une vrai compréhension de ce problème et à sa solution.
Comme disait le défunt Sénateur Wright Patman, membre du Comité du Congrès pour les Banques et Monnaies durant 16 ans, « Je n’ai jamais encore rencontré quelqu’un qui pouvait, en utilisant sa raison et sa logique, justifier du fait que la Banque Fédérale emprunte pour utiliser son propre argent….Je pense qu’avec le temps ils vont nous blâmer les gens vont exiger que ceci change. Je pense qu’avec le temps ils vont nous blâmer, vous et moi, et tous le monde dans le Congrès, pour n’avoir rien fait en permettent un tel système idiot de continuer.
*Pour une introduction sur l’histoire et réforme monétaire, lire : The Lost Science of Money, par Stephen Zarlenga.
L’American Monetary Institute travaille depuis 10 ans sur la Réforme monétaire aux Etats-Unis. Il y aura bientôt un millier de volontaires, d’économistes, de professeurs, d’étudiants, d’auteurs, de législateurs et sénateurs, ou tout simplement de personnes qui ont compris que le présent système monétaire nous emmène directement vers l’abîme. La dette des Etats-Unis est de plus de 40 Trillions de Dollars, pour lequel le trésor doit payer chaque année 250 à 300 Milliards en intérêts. En 25 ans la dette c’est multiplié par ns la dette se multiplixxx8. Ces intérêts cumulés créent un cancer qui évolue chaque jour et finira par détruire l’économie la plus puissante du monde.
C’est d’autant plus significatif d’observer que la réforme vient des Etats-Unis, comme la chute du Communisme est venue de l’URSS même, et non pas d’un des pays satellites. Ainsi la réforme monétaire ne pourra pas venir d’un des pays du tiers monde qui souffre également de surendettement, ils sont comme nous tous des esclaves de l’usure mondiale. Pensons à des éminents économistes, tel que John Kenneth Galbraith qui a travaillé dans cette même ligne de pensée, jusqu’à sa mort cette année.
En cas ou ce sujet vous préoccupe, je vous incite à nous contacter par courrier électronique: schuller@alpheus.org. (Je parle Français)
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